Outlander saison 2 | Autour de l’épisode 7 | Faith

Bonjour Aurélie. Que dire de cet épisode si ce n’est que des superlatifs ! Je l’ai revu pour suivre ton décryptage et, sans surprises, mes émotions étaient tout aussi bouleversantes. On le sait déjà, Outlander a l’extraordinaire maestria de savoir porter à la scène des sujets très délicats et difficiles avec une sensibilité et une douceur au delà de toute attente ! Bien sûr, des interprétations accomplies dans des mimiques si realistes, des dialogues comme je les aimes, francs étoffés et chargés d’emotions vives, une réalisation de toute beauté qui assemble le tout de façon captivante sans jamais déranger. C’est un épisode qui t’extirpe de ta réalité pour enter dans l’âme des personnages sans effort aucun. Et une Caith tellement dans son rôle, qu’on souffre avec elle. De mannequin à actrice, comme tu dis, en peu de temps, (….elle devait avoir la vrai Claire cachée dans son tiroir secret ! ….) et encore une fois, et je crois pour toujours, je salue bien bas la clairvoyance des responsables du casting. Une performance dans l’emotion du début à la fin ; j’ai aussi fort aimé son retour à la maison, je ne pouvais refouler les larmes, l’emotion était tellelement spontanée et palpable que je ne demandais rien d’autre que de pouvoir l’exprimer. Ces pas lents, très très lents, ce respect silencieux et sincère de tout le monde, cet extraordinaire moment avec Mangus, encore une fois, pas de mots, des gestes et des regards d”un”intensité puissante. On est dans la force magique d’Outlander. Ce bleu parsemé un peu partout, en effet, même sur le couvre-lit du roi, à moi il me rappelle le miositis, la petite fleur bleu aux pieds des pierres qui signifie’ ne m’oublie pas”. Et le petit bouquet dans les mains de Fergus, il me semble que se sont des anémones, qui selon la mythologie greque, sont nées des larmes d’Aphrodite quand elle pleurait la mort d’Adonis. Je trouve ce petit acteur magnifique, il joue si bien pour son jeune âge qu’on ne peut que l’aimer. Je suis contente qu’il ait trouvé le courage de parler à Claire, ça a permit de resserrer les lien, de denouer l’histoire et de nous soulager du poid de l’incompréhension de Claire. J’avoue que je ne me souviens plus si, en voyant la veste rouge dans la chambre dans l’épisode précédent, (au tout 1er visionnage) j’ ai tout de suite fait le rapprochement ave BJR. Une chose est certaine, le voir m’a donné la chair de poule. Je ne sais pas si tu as remarqué, j’ai cru déceler un’ombre de gène dans l’expression de Mendiez comme si tourner cette scène ne le mettait pas à l’aise, mais il en est peut être que d’une fausse impression. En tout cas, un Jamie hors de lui comme on l’a rarement vue, qui ne pouvait pas agir avec moins de virulence et que j’ai adoré ! Autant que dans la dernière scène, avec son retour lourd de souffrance, un poid que même lui a du mal porter et ces dialogues qui perçent ton ames, féroces mais libérateurs ! Jamie qui pleure, là est toute démonstration des ravages de leur sejour en France. Je n’ai pas aimé non plus sa barbe, une petite tâche noir dans un moment de toute beauté, va savoir pourquoi ! Par contre, cet intervention de maître Raymond, elle est interpellante comme le personnage. Etranges images, ce regard au loin avec ses ailes qui voltigent dans le vide, légères comme l’esprit de Claire qui les accompagne, se détachant de son corp qui ne lui appartenait plus . J’ai aimé la sveltesse de Bouton et j’ai détesté la tête de Ferez au début de l’intervention. Pour une malade, angoisse assurée ! Notre chère Louise a un rôle difficile auquel elle s’applique avec une sensibilité poignante et l’actrice lui rend toute sa force ! Dommage, en effet, de devoir quitter tous ces personnages rencontrés dans cette partie de la saison.. Notre cher roi, va certainement me manquer ! Haut en couleur, avec ses geste des mains qui parlaient toutes seules, le trouvait lumineux même si redoutable. Superbe endroit que cette salle sous une verrière étoilée, très bien ficelé tout ça et, encore une fois, Claire qui est piégé à son proore jeu. Mais son enjeu était de taille, elle ne pouvait faillir, sermon d’Hypocrate ou pas ! Une superbe interpretation de St.Germain, vraiment convencante et franchement plus qu’explicite ! Je ne sais pas s’il méritait vraiment de mourir, mais c’est l’histoire. La symbolique des cette orange que Claire emporte, fait partie pour moi de ce petits moments de la série où on laisse aux téléspectateurs la libre interprétation, car la scène, pour moi, offre délibérément l’ambiguïté. J’y vois avant tout, la politesse de rigueur quand on reçoit un cadeau, petit qu’il soit ; on est toute même face au roi, aussi,
et elle ne pense qu’a Jamie. Pour Louus, qui a satisfait ses petits caprices, le plaisir du pouvoir au paroxysme, l’egocentrisme est de rigueur; pour Claire, qui plus est d’un’autre époque, et apparemment incredule de tant d’incompétence, reprendre l’orange avec ce regard interpellant est une simple façon de lui faire part de la petitesse de son acte et de sa permormance, telle une petite orange qu’on sait tenir dans une main ! Ça c’est ce que vois dans ce regard et ce geste. Bien vu cette orange au fond de la scène ! Signé Aurélie et seulement Aurelie ! Quoi qu’il en soit, ce passage dans la bibliothèque, (qui se trouve à Prague), à montré un endroit hors du commun et ça m’a rappelé sa magnificence. Voilà, j’ai été très longue mais avec certains épisodes, ce n’est pas encore assez. C’est peut-être parce que j’adore la série ou tout simplement ce qui a de beau à l’écran, mais je crois qu’il y a quelque chose de terriblement envoûtant dan Outlander que je n’arrive pas à definir….je crois que je ferais mieux de demander conseil Maître Raymond…..

Quel épisode Extraordinaire !!!
Il est porté brillamment par le superbe jeu d’Actrice de Cait tout le long, une Pépite comme on en voit rarement à l’écran, qui nous transmet toute la Douleur de la perte d’un Enfant, que ce soit dans la réalité ou dans la fiction, qu’y a t il de plus horrible, que ce soit pour une Mère mais aussi pour un Père, une telle Perte…
Du début jusqu’à la fin on a mal aux tripes, les yeux larmoyants, que dire de plus …
Claire va devoir affronter seule cette nouvelle épreuve et en plus faire sortir Jamie de la Bastille et aider Fergus suite à son traumatisme vécu…
Je resterai sur la scène finale avec des émotions qui m’inondent de larmes…Ces émotions de tristesse à nouveau, de larmes, de repentis, d’explications qui vous serrent le coeur, les aveux de Claire qui a enfin compris qu’elle en a trop demandé à Jamie … Ces 2 parents isolés d’abord dans leur propre Chagrin, blessés dans leur chair, leur Ame, leur Amour….
Ils se sont sacrifiés chacun pour sauver l’Amour qu’il porte à son Ame Soeur…ils doivent porter ce fardeau ensemble…
Ce prénom donné à leur Bébé “Faith” signifie “FOI”
Enfin ce recueil sur la tombe de leur Enfant lui laissant la cuillère d’Apôtre de St André le St Patron de l’Ecosse….toute une symbolique !!!
Que dire sur le passe passe de Me Raymond qui s’en sort très bien avec “le cascara amer” alors que le Comte de St Germain, rien qu’à la vue de la pierre que Claire porte au cou noircie, comprend que les dés sont jetés et qu’il va mourir !!!
Les décors pour cette scène ont demandés beaucoup de temps et d’énergie pour très peu de temps de tournage, mais très beau à voir.
Claire se donne au Roi c’est le paiement de la dette pour faire sortir Jamie de la Bastille…repart avec l’orange, la liberté…
Episode Magnifique, très belle scénographie et dialogues. Cait magistrale qui a reçu un Prix d’interprétation pour ce rôle dans cet EP. si Poignant et Dramatique du début à la fin, Merci Toni Graphia pour ce superbe scénario !!!
Flop : dommage qu’ils est coupés la scène quand Jamie est sortie de la Bastille