Diana Gabaldon va visiter Yorktown en septembre | Jamie sera à Yorktown dans le tome 10 d’Outlander

Diana Gabaldon, l’autrice des romans à succès « Outlander » qui ont inspiré une série télévisée à succès, prévoit de visiter Yorktown pendant deux jours en septembre. Elle donnera aussi une conférence et prévoit de se promener sur le champ de bataille.

Article de Wilford Kale, 23 août 2023

Texte original publié sur le site Dailypress : ‘Outlander’ author to visit Yorktown — followed later by her characters

Traduction de l’article réalisée par Florence Fujarski

« Ma conférence tombe à point nommé », a déclaré Diana Gabaldon lors d’un récent entretien téléphonique depuis sa maison  en Arizona, « car je travaille actuellement sur mon dixième livre, qui traitera notamment de la fin de la révolution américaine à Yorktown ». 

Bien que Gabaldon ait parcouru le champ de bataille de Yorktown à deux reprises au cours des trois dernières années, elle prévoit de rester un jour de plus pour parcourir à nouveau les champs, afin de se remémorer l’atmosphère qui y régnait. « Et, oh oui, Jamie (l’un des deux personnages principaux de la série) sera présent à Yorktown. »

Elle apprécie les promenades sur les champs de bataille, qu’il s’agisse de Yorktown, de Cowpens en Caroline du Sud ou de Guilford Courthouse en Caroline du Nord. 

« Je les aime, ils sont extrêmement intéressants et j’aime écrire à propos des champs de bataille », ce qu’elle a fait à de nombreuses reprises dans ses livres, notamment à Culloden, concernant le conflit jacobite dans les Highlands écossais, près d’Inverness.

Le mémorial de Culloden, près d’Inverness

Gabaldon présentera un programme et signera des livres le 16 septembre au Musée de la Révolution américaine de Yorktown dans le cadre de l’exposition « Reign & Rebellion », une exposition spéciale consacrée à la famille royale Stuart et à ses liens avec l’Amérique et sa révolution. 

La série de livres de Gabaldon a commencé par s’intéresser aux Stuart d’Écosse et à la rébellion jacobite contre les Anglais au milieu du XVIIIe siècle, avec les personnages principaux Claire Elizabeth Beauchamp Randall et Jamie Fraser

Beauchamp Randall, une ancienne infirmière de la Seconde Guerre mondiale, visite l’Écosse et voyage accidentellement dans le temps pour rencontrer Fraser, un fringant guerrier des Highlands, 200 ans plus tôt. La saga se poursuit dans ses livres jusqu’aux colonies et à la révolution américaine. En repensant à son travail, elle dit apprécier les séries télévisées produites par Sony et diffusées sur Starz « étant donné le temps dont ils disposent pour opérer. Mais dans mes livres, j’ai plus d’espace et de temps pour les histoires », a-t-elle ajouté.

“Photograph of American Civil War Cannons, Snodgrass House, Chickamauga National Battlefield Park”

Croyez-le ou non mais « Outlander » – son tout premier roman – a été commencé sur le parking d’une église. « J’avais vu par hasard un épisode de « Dr Who » avec un jeune homme en kilt, et cela m’a marquée. Il n’y avait pas grand-chose et ce que j’ai écrit n’a pas vraiment d’importance, mais c’était l’Écosse au XVIIIe siècle – c’est tout ce que j’avais. »

Gabaldon a expliqué qu’elle a cherché sous le siège avant de sa voiture une liste de courses et qu’elle a commencé à écrire. 

« Le lendemain, je suis allée à la bibliothèque de l’université. Le catalogue venait d’être numérisé et j’ai scanné l’Écosse et le XVIIIe siècle ». Plus de 400 livres sur l’Écosse sont apparus. En tant que membre de la faculté – elle était professeur à l’Arizona State University – « je pouvais prendre autant de livres que je voulais et les garder aussi longtemps que je le souhaitais.  Ainsi, j’ai commencé avec les Stuart.» 

Gabaldon explique qu’elle a toujours voulu être romancière. « Lorsque j’ai eu 35 ans, je me suis dit que Mozart était mort à 36 ans et que je devrais me mettre au travail. »

Diana Gabaldon

Avant d’écrire des romans, elle avait acquis de l’expérience en tant que professeur, travailleur indépendant et auteur de bandes dessinées pour Walt Disney. « J’ai donc décidé (en 1988) d’écrire un roman pour m’entraîner, pour me familiariser avec la recherche, l’engagement quotidien et l’organisation mentale. Je ne l’ai montré à personne et j’ai décidé que le roman le plus facile pour moi serait peut-être la fiction historique. »

 

Gabaldon ne travaille pas avec un plan, « et je n’écris même pas de manière linéaire. J’écris en scènes déconnectées, où je peux voir les choses se produire, puis progressivement, au fur et à mesure que je travaille (et que je continue à faire des recherches et à lire – je le fais tout le temps, quoi qu’il arrive), les morceaux commencent à se coller les uns aux autres et à se mettre en forme. C’est un peu comme si je jouais à Tetris dans ma tête, mais très lentement. »

Le livre qu’elle a publié en 1991 s’intitulait initialement « Cross Stitch » (point de croix), mais il a ensuite été rebaptisé « Outlander ». 

Après avoir écrit neuf livres, dont plusieurs de 1 000 pages ou plus, Mme Gabaldon a déclaré qu’elle était confrontée à une « énigme majeure » : Comment fournir suffisamment d’informations pour qu’un nouveau lecteur en sache assez pour apprécier un nouveau livre, « tout en n’en répétant pas trop, afin qu’un lecteur assidu ne s’ennuie ou ne s’impatiente pas ? »

 

Gabaldon appelle cela sa technique « Jacquard », car c’est « comme tisser en utilisant la même couleur de fil, mais en reprenant un motif de fils à l’arrière-plan, ou en l’observant sous un angle différent. » Indépendamment de la manière dont elle écrit et du modèle qu’elle utilise, sa série « Outlander » s’est vendue à plus de 50 millions d’exemplaires dans le monde entier et a été publiée dans 114 pays et en 38 langues. Tous les livres de la série « Outlander » sont entrés dans la liste des best-sellers du New York Times.

Avant d’écrire des romans, Gabaldon a obtenu trois diplômes en sciences – zoologie, biologie marine et un doctorat en écologie comportementale quantitative. Elle est également titulaire d’un doctorat honorifique pour « services rendus à la littérature » décerné par l’université de Glasgow. 

 

L’exposition « Reign & Rebellion », qui est à l’origine de sa venue dans la région, est une exposition en deux volets qui se tient au musée de la révolution américaine de Yorktown et au parc et musée d’histoire vivante de Jamestown Settlement depuis novembre dernier et qui devrait fermer ses portes après le 19 septembre. 

À Jamestown Settlement, l’exposition montre comment le règne des Stuart au XVIIe siècle « a consolidé l’identité de la Virginie en tant qu’ancien dominion* ce qui a des répercussions durables non seulement pour les années coloniales, mais aussi pour le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui », selon le musée. 

Parmi les souvenirs exposés figurent la Bible de la famille Rolfe, un anneau de deuil de Charles Ier contenant un message secret, ainsi que des objets indigènes et anglais reflétant l’autorité religieuse et politique. 

Au Musée de la révolution américaine, l’exposition, qui met l’accent sur le XVIIIe siècle, explore la manière dont « l’héritage de l’ère Stuart a contribué à l’identité américaine distincte de la Virginie, ce qui a conduit des Cavaliers autrefois loyaux à se battre pour l’indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne ».

*NdlT : colonie britannique.

Note : pour en savoir plus sur la bataille décisive de Yorktown, vous pouvez trouver pas mal d’articles sur le net. Pour ma part, j’ai lu les deux articles ci-dessous :

LE SIÈGE DE YORKTOWN

Bataille de Yorktown

Découvrez la conférence et une partie des échanges avec Diana Gabaldon

Diana Gabaldon lit un passage inédit du tome 10 d’Outlander lors de son passage à Yorktown en septembre 2023

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