Tout ce que les fans d’Outlander veulent savoir sur l’or des Jacobites

L’or des Jacobites ou « or du Français », comme on l’appelle dans les livres de Diana Gabaldon, joue un plus grand rôle dans les romans que dans la série Outlander. Le trésor jacobite finit par causer pas mal de problèmes à Jamie et Claire, à Ian et à la famille de Brianna…

Dans la saga Outlander, l’or français envoyé par le roi Louis au prince Charles Stuart pour financer la rébellion a été divisé en trois parties et donné 1) à Hector Cameron, 2) à Dougal MacKenzie et 3) à Arch Bug représentant du clan Grant. Cet or est malheureusement arrivé trop tard pour sauver la rebellion.

Dans l’article ci-dessous, intégralement traduit par Florence Fujarski – que je remercie grandement, vous allez en découvrir beaucoup plus sur ce mystérieux Or des Jacobites ou trésor du Loch Arkaig.

 

L’or des Jacobites ou le trésor du Loch Arkaig

Article original de Sarah Fraser

NdlT : Sarah Fraser est auteur, communicatrice, conférencière et consultante en histoire. Elle écrit et diffuse des émissions sur l’ère britannique des Stuart, depuis la mort d’Élisabeth Ière en 1603 jusqu’à l’insurrection jacobite du prince Charles-Édouard Stuart en 1745, qui fut vouée à l’échec.

L’or jacobite, ou le trésor du Loch Arkaig, quel que soit le nom qu’on lui donne, est un pot d’or au bout d’un arc-en-ciel à motif écossais ; ou plus probablement, plusieurs pots d’or. C’est le symbole d’un bonheur que l’on ne peut atteindre, le symbole d’une chose précieuse qui s’éloigne à chaque pas que l’on fait vers elle.

L’or jacobite réel

Je voudrais parler un peu de l’or légendaire et réel des Jacobites, et le replacer dans le contexte de ce qui se passait sur la côte ouest dans les semaines qui ont suivi Culloden.

Un jour du début du mois de mai 1746, si vous regardiez au large sur la côte ouest, quelque part dans la région de Morar, vous auriez vu deux frégates françaises naviguer vers le rivage. La Bellona et la Mars sont arrivées pour contribuer à l’effort de guerre des Jacobites. Elles débarquent des armes, des munitions, de la nourriture et des boissons, quelques fournitures médicales de base et sept coffrets en bois de Louis d’or d’une valeur de 1,2 million de livres.  Qu’est-ce que cela représente ? Il s’agit du ravitaillement d’une armée en marche par ses alliés étrangers.

La France et l’Espagne envoient de l’aide – trop tard !

Louis XV de France et Philippe V d’Espagne envoient ce qu’ils ont promis par intermittence depuis trois ans, depuis que le prince Charles Stuart a quitté Rome à l’hiver 1743 : une aide matérielle pour restaurer la maison Stuart sur les trônes britanniques. Aujourd’hui, ils l’envoient à une armée mise sur pied en juillet 1745, lorsque le prince Charles a débarqué sur la côte occidentale de l’Écosse. Une armée qui, pour autant que l’on sache sur ces navires français, n’a jamais subi de défaite et n’a connu qu’une série de succès spectaculaires. L’armée de Charles Stuart a en effet pris d’assaut le pays, menant une semi-guérilla, elle s’est emparée de l’Écosse et a atteint Derby (Angleterre) en cinq mois.

 

Une échappée belle

Les marins français déchargent leur cargaison et aussi vite que possible, ils font voile vers l’ennemi qui les attend. Les soldats de la Royal Navy (Marine Royale), les navires Terror et Furnace ont été déployés pour patrouiller le long de la côte ouest et les îles, afin d’essayer de récupérer les officiers jacobites fugitifs qui tentent de s’échapper vers la France, et surtout la plus prise la plus importante de tous, Charles Edward Stuart.

Les Français repoussent les navires de la Royal Navy et mettent le cap vers la France. Sur terre, bien sûr, les Jacobites profitent de la distraction offerte par les Français et la cargaison est emportée à la hâte et cachée un peu partout.

On peut se demander ce que faisait la Royal Navy. Le but n’est certainement pas d’engager deux frégates françaises vides sur le chemin du retour vers la France. Il s’agit plutôt de collecter ce trésor et ces provisions pour empêcher que la rébellion ne reprenne, alors que les Jacobites sont en fuite depuis Culloden. On ne peut que conclure que les Anglais n’avaient aucune idée du contenu de ces navires. Sinon, ils auraient fait ce qu’ils ont fait un mois plus tôt dans des circonstances similaires.

La faiblesse du renseignement fait que les Britanniques ne savent pas qu’il s’agit de navires de ravitaillement. Les Français eux, ne savent pas que ce trésor arrive trop tard et que les Jacobites sont dans le désarroi.

L’escarmouche de Tongue

Au début du mois de mars 1746, le navire français Le Prince Charles (anciennement la frégate britannique HMS Hazard)* apparaît au large des côtes de Caithness. À son bord se trouvent 200 soldats et 13 000 livres d’or.

*NdlT : Le HMS Hazard avait été capturé par les Jacobites en novembre 1745 dans le port de Montrose, puis envoyé à Dunkerque, où il a été renommé « Le Prince Charles ».

Le navire de la Royal Navy, HMS Sheerness, le poursuit jusqu’au Kyle of Tongue, où Le Prince Charles s’échoue, puis débarque ses soldats et son argent pour la nuit.

Le lendemain matin, le capitaine George Mackay, fils du chef du clan Mackay, engage un combat avec les troupes débarquées.

Lors de ce que l’on a appelé l’escarmouche de Tongue, les forces gouvernementales de Mackay ont capturé les soldats jacobites, leurs armes et leur or. Elles détournent le butin au profit de la cause britannique et reçoivent en récompense de belles sommes d’argent.

Le capitaine George Mackay, Sir Harry Munro, Lord Charles Gordon, John MacLeod, le lieutenant Reid et l’enseigne MacLaggan reçoivent chacun 700 livres sterling. L’enseigne Aeneas Mackay reçoit 200 livres sterling. Le lieutenant Daniel Forbes reçoit 100 livres sterling. Les sergents reçoivent chacun 50 livres et les soldats 7 ou 8 livres, ce qui équivaut à huit ou neuf mois de salaire.

(Références : MacLeod, Ruairidh. H. F.S.A. Scot. Transactions of the Gaelic Society of Inverness, 1984, vol. 53 : 338.)

 

Les Jacobites affamés et anéantis ont besoin de ravitaillement à Inverness

Ce que le navire Le Prince Charles avait tenté d’apporter, c’était la première tranche du soutien financier et matériel espagnol et français à l’insurrection jacobite. Ce dont Mackay et ses hommes se sont emparés, c’est l’argent et les soldats professionnels, plus de 200, qui se dirigeaient vers le Bonnie Prince Charlie à Inverness. Celui-ci avait désespérément besoin de ce soutien pour payer les troupes, approvisionner, équiper et nourrir ceux qui avaient enduré la marche forcée du retour de Derby.

Le fait d’empêcher les soldats et l’argent de parvenir au prince a-t-il eu une incidence sur la bataille de Culloden ? Elle n’aurait peut-être pas eu lieu, le temps que les soldats se réarment, se reposent et rassemblent davantage d’hommes.

Si la bataille avait eu lieu, comme ce fut le cas, je ne sais pas si les Jacobites l’auraient gagnée, mais ils l’auraient abordée dans un état d’esprit tout à fait différent. Leur moral aurait certainement été renforcé par la preuve concrète, enfin, du soutien d’alliés aussi puissants. Le Prince avait toujours dit que cela arriverait.

Ce qui me semble terriblement ironique, c’est qu’en mars, les Jacobites ont perdu la cargaison du navire Le Prince Charles alors que cela aurait pu simplement faire la différence.  Et en mai, ils ont gardé la cargaison du Bellona et du Mars, alors que cela ne faisait aucune différence pour leur cause : il était bien trop tard.

Entre-temps, Culloden a eu lieu et la cohérence de l’armée jacobite en tant que force à prendre en compte a été réduite à néant.

Chaque camp agit en fonction de ses propres renseignements.

Les navires gouvernementaux sont là pour une mission de recherche et de destruction, pour rassembler les officiers d’une force rebelle vaincue. Les Français et les Espagnols sont là pour encourager l’incroyable succès de Bonnie Prince Charlie, qui faisait alors le tour de l’Europe.

En mars, les forces gouvernementales ont fait le bon choix à Caithness : s’emparer de la cargaison et paralyser davantage l’effort de guerre des Jacobites. En mai, elles ont fait le mauvais choix à bien des égards : elles ont clairement supposé que les navires étaient là pour emmener le haut commandement jacobite et non pour offrir un moyen de renforcer et de raviver la rébellion.

Une occasion manquée

À bien y réfléchir, les capitaines de la Royal Navy auraient pu commettre une terrible erreur.  Si les Jacobites avaient été en mesure de se regrouper et d’utiliser réellement cette cargaison, ils auraient pu s’accrocher et continuer à être une épine dans le pied du gouvernement, et peut-être être en mesure d’offrir une meilleure protection aux hommes de leurs clans terriblement exposés.

Mais, comme nous le savons, les dirigeants jacobites étaient totalement désemparés, incapables de faire un usage pratique du trésor pour maintenir une présence dans les Highlands, que ce soit pour relancer la rébellion ou pour causer tellement de problèmes qu’ils pourraient obtenir de Cumberland de meilleures conditions et un meilleur traitement pour leur peuple. C’est à ce moment-là que le trésor entre dans la légende et devient ce pot d’or au bout de l’arc-en-ciel.

 

Qu’est-il advenu de tout cet or ?

Les archives de Murray of Broughton et des Cameron montrent que diverses sommes ont été distribuées aux chefs pour rembourser les frais de recrutement et d’équipement de leurs hommes, ainsi que d’autres dépenses. Mais la plus grande partie aurait été cachée en divers endroits, pour contrer le retour de Bonnie Prince Charlie.

Ashley Cowie, expert en chasse au trésor, a fouillé les lieux d’inhumation les plus probables à quatre endroits lors d’une sérieuse chasse au trésor en 2016. Pour les voir, consultez son site web https://www.areasgrey.com/tag/ashley-cowie/

 

Callich Burn

Premier lieu, Callich Burn, et les preuves qu’il apporte à ce sujet proviennent des archives Cameron. Elles indiquent que le Dr Archibald Cameron et Alexander MacMillan de Glenspeanmore « ont caché à Callich Burn l’or du Prince qui provenait du cimetière privé de Muirlaggan, où ils l’avaient dissimulé pendant un certain temps dans la terre meuble d’une tombe nouvellement ouverte », alors que les troupes hanovriennes étaient à leurs trousses.

Glen Mallie/Kinlocharkaig

Deuxièmement, Glen Mallie/Kinlocharkaig. « L’histoire de la rébellion dans les années 1745-46 » par l’historien Robert Chambers rapporte la tentative de rassemblement d’un groupe de hauts dirigeants jacobites pour planifier une reprise de la campagne.

Le lieu de réunion se trouvait à Glen Mallie, près de l’un des ruisseaux qui se jettent dans le Loch Arkaig. Ils avaient une partie de l’or avec eux et l’ont caché là. Le docteur Cameron, en présence de Sir Stuart Thriepland, du Major Kennedy et de M. Alexander MacLeod, enterra secrètement 15 000 Louis d’or dans le bois situé du côté sud du Loch Arkaig, à environ un mille et demi de l’entrée du loch.

Mais lorsque le jour arriva enfin, il n’y avait que deux cents Cameron, quelques MacLean, une centaine, qui divisèrent le butin en trois paquets de 5000 Louis d’or chacun, dont deux furent enfouis dans le sol et le troisième placé sous un rocher dans un petit ruisseau.

 

Arisaig/Morar

La troisième cachette se trouvait à Arisaig, selon une lettre de l’époque qui n’a refait surface qu’en 2003, dans un magasin d’occasions de Winchester, dans le Hampshire. La personne qui l’a trouvée l’a transmise au West Highland Museum de Fort William. Il s’agit du dernier testament d’un certain Neill Iain Ruairi. Il affirme qu’il passait devant le loch lorsqu’il a vu un groupe d’hommes en train d’enterrer quelque chose. Il pensait qu’il ne s’agissait d’un corps et il a attendu. Il s’est caché dans les arbres et, lorsque les hommes ont finalement disparu, il est sorti, a creusé, a trouvé de l’or et a emporté un sac. Sa lettre affirme qu’« un sac de pièces d’or est enterré près d’Arisaig, sous une pierre noire, de laquelle sort une racine d’arbre. ».

Ce que j’aime, c’est le détail des lieux, si précis et, lorsqu’on regarde les centaines de kilomètres carrés de ces régions, si peu utiles.

 

La cave de Cluny

Quatrièmement, le Dr Cowie mentionne la grotte de Cluny, ou la cave, dans laquelle Ewen MacPherson de Cluny s’est caché pendant neuf ans, en attendant le retour du Prince et en conservant au mieux sa ferveur pour la cause jacobite. Une théorie veut que le repaire de Cluny se trouve quelque part sur les pentes sud du Ben Alder, sur la rive nord-ouest du Loch Ericht. Cluny était le gendre de Lovat de 45, marié à la fille de Lovat, Janet.

Pot full of gold at the end of the rainbow.

Peut-être voudrez-vous donc partir à la recherche de ce trésor – le site Web d’Ashley Cowie contient ces emplacements et les références des cartes – allez-y. Il est probable que tout n’ait pas été rassemblé au même endroit, mais divisé pour des raisons de sécurité. Il se peut donc qu’il y ait un trésor dans tous ces endroits ou dans aucun d’entre eux.

Mais quelque chose à propos de ce trésor me fait dresser les cheveux sur la tête. Je m’en méfie. Il ne s’agit pas seulement d’un pot d’or au bout d’un arc-en-ciel. Il y a un parfum de tombeau de Toutankhamon dans tant de chasses au trésor. Ce trésor a lui aussi du sang sur les mains.

 



 

Dr Archibald Cameron

Je pense au Dr Archibald Cameron, l’homme qui est censé avoir enterré une partie du trésor près de Callich Burn, puis à Glen Mallie. Il s’est enfui après l’effondrement de 1745 et, en 1752-1753, il était au service du Prince Charles en tant que secrétaire, alors que le Prince, appauvri, mécontent et de plus en plus amer, faisaient des aller-retours incessants entre Bâle et Paris.

Le Prince ordonne au Dr Archibald de retourner en Écosse, de récupérer ce qu’il peut de l’or et de le lui rapporter. En ce temps-là, à court d’argent et en disgrâce auprès des grandes puissances européennes qui soutenaient la restauration des Stuarts, le Prince soupçonnait névrotiquement certains de ses partisans d’essayer de voler son or petit à petit, pendant qu’il était en Europe. À cette époque, il n’était pas un homme agréable. Le Dr Archibald, frère cadet du chef des Cameron, Lochiel, se plia à la demande du prince. En plus de la chasse au trésor, il en vint à participer à un projet fou d’assassinat de George II et d’autres membres de la famille royale hanovrienne.

Mais, lorsqu’il atteignit l’Écosse et tandis qu’il logeait à Brenachyle, près du Loch Katrine, Alasdair MacDonell de Glengarry, le fameux “Pickle”* l’espion, le trahit. Certains Cameron l’aidèrent.

*NdlT : Alestair ou Alexandre Ruadh MacDonnell, chef du clan MacDonell of Glengarry, était un Jacobite Ecossais qui aurait espionné le Prince Charles après 1750.

 De nombreux membres des clans étaient alors malades et brisés par les conséquences de l’échec du soulèvement : les représailles brutales et les mesures de pacification, ce que le jacobitisme avait signifié pour eux et leurs clans, ainsi que pour la civilisation gaélique des Highlands.

Le Dr Cameron a été arrêté et accusé de haute trahison, emprisonné d’abord au château d’Édimbourg, puis emmené dans le sud à la Tour de Londres. Là, la sentence réservée aux traîtres a été proclamée : la pendaison et l’écartèlement. Cette peine a été partiellement commuée et il a été exécuté le 7 juin 1753.

La mort pour les nobles était la décapitation et le docteur était un aristocrate, puisque frère cadet du chef Cameron. Mais c’était également un roturier, puisqu’il n’était pas pair, et pour les criminels de droit commun, la mort était la pendaison. Il subit donc un peu des deux.

 

L’exécution du Dr Cameron

Ce que je veux dire, c’est qu’ils l’ont pendu lentement pendant 20 minutes, puis l’ont descendu plus mort que vivant, mais probablement vivant encore, et l’ont décapité. Il est le dernier Jacobite à avoir été exécuté pour haute trahison. Simon Fraser, Lovat de 45, a été le dernier pair du royaume à être décapité. Le Dr Cameron est le dernier Jacobite.

Quel que soit l’endroit où se trouve cet or, dont une partie se trouve certainement encore ici, une grande page mouvementée de l’histoire est enfouie avec lui. Si vous vous lancez à sa recherche, comme tant d’autres l’ont fait avant vous, y compris le Dr Archibald Cameron, bonne chance, mais manipulez-le avec précaution.

 

Pour aller plus loin :  https://bcd.bzh/becedia/fr/avril-1746-les-derniers-espoirs-jacobites-entre-les-mains-des-marins-bretons

Ce que nous pouvions dire à propos de l’intrigue autour de l’or français à l’issue de la saison 6

Ma capsule vidéo réalisée dans le cadre d’un compte à rebours jusqu’à la diffusion de la saison 7.
De petits indices au sujet de l’intrigue sur l’or jacobite sont visibles dans la saison 6 pour qui est lecteur et a su les identifier dans les épisodes.
Ils sont très subtils ! On apprend notamment que Jocasta a fait un rêve en rapport avec l’or français.Ce n’est pas un hasard…

Que nous a appris la saison 7 d’Outlander à propos de l’or jacobite ?

Les révélations d’Arch Bug dans la saison 7 d’Outlander

Retrouvez mon décryptage de l’épisode 3 de la saison 7 ainsi que tous les contenus relatifs à l’épisode : Mort ne t’enorgueillis pas.

Outlander saison 7 | Autour de l’épisode 3 | Mort, ne t’enorgueillis pas

Pour Diana, l’or français est la source de la tragédie de l’épisode 3

L’intrigue de l’or français expliquée par Diana Gabaldon

 

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One comment

  1. Cet article est très intéressant, sans la traduction de Florence et sans Aurélie qui l’a hébergé sur ce site, nous n’en aurions pas eu connaissance: donc soyez-en remerciées chaleureusement!
    Cela me pousse à m’interroger: que serait-il arrivé si les Jacobites avaient reçu l’or en temps voulu et n’avaient pas été écrasés à Culloden?
    Bien que connaissant mal l’histoire du Royaume-Uni, je me demande si cela n’aurait pas abouti à une nouvelle guerre civile longue et sanglante entre les partisans des Stuart et ceux fidèles à Georges II? Car l’aristocratie et le parlement auraient refusé de renoncer à leurs prérogatives, et même la population n’aurait pas accepté si facilement le rétablissement d’un roi catholique favorable à une monarchie absolue, alors que l’Église d’Angleterre (dont le roi est le chef suprême) et l’Église d’Écosse (presbytérienne) étaient ultra majoritaires.
    Personne ne peut changer l’histoire, aux tragédies du passé répondent celles qui affligent le monde contemporain.

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