Outlander saison 6 | Autour de l’épisode 3 | Temperance

Outlander saison 6 épisode 3 : Fergus s’inquiète de la qualité de vie de son dernier né alors que celui-ci est malmené par des protestants superstitieux. Claire pratique une intervention chirurgicale sur la main de Tom.

Titre original de l’épisode : Temperance
Réalisateur : Justin Molotnikov
Scénariste : Shaina Fewell

Analyse de l’épisode 3 de la saison 6 d’Outlander

Je vous livre mes impressions et j’analyse certaines thématiques de ce troisième de la saison 6 de la série Outlander :

    • La crise identitaire de Malva
    • Tom Christie souffle le chaud et le froid
    • Les figures d’autorité masculine
    • Les femmes du Ridge et leurs « pouvoirs »
    • La dépression de Fergus

 



 

L’analyse de Jessica

Jessica, alias Tidus Targaryen sur YouTube vous propose sa propre analyse ! Beaucoup de fraîcheur, d’humour et de réflexion dans ses propos ! J’en ai lu quelques passages dans le LIVE consacré à l’épisode mais vous avez ici la version intégrale !

 Jessica vous parle de l’épisode 3 : CLIQUEZ.

Extrait : « La scène suivante est assez drôle, même si elle est également dramatique. L’ombre de Lionel Brown est toujours là, Claire jette des regards au flacon d’éther et au masque. Elle s’éclipse dans l’autre pièce, prétextant aller chercher de la nourriture à Tom. Et la partie marrante arrive, Adso arrive pour, lui aussi, détourner l’attention de Claire de ses pensées traumatisantes. Les expressions de Tom sont magnifiques quand il l’entend parler au chat. Et quand on pense au balai de sorcière, au chat, heureusement gris, pas noir, aux potions, et aux compétences particulières de Claire, comment ne pas y penser…. La dame blanche, la sorcière de Fraser’s Ridge … »

L’analyse de Sylvaine

Accessible ici pour les Addicts officiels de ma communauté Patreon

Sylvaine vous propose ses commentaires sur l’épisode en audio

L’analyse de Joannie

Accessible ici pour les Addicts officiels de ma communauté Patreon

Joannie vous propose ses commentaires sur l’épisode en audio

L’épisode 3, « Tempérance », en une phrase

Quand une plaisanterie puérile met la vie de son fils en danger, Fergus est à nouveau submergé par la culpabilité et l’inquiétude. Claire opère la main de Tom Christie. (source: Netflix)

Complétez votre expérience

Le scénario (ou script) de l’épisode « Tempérance »

Cliquez sur l’image pour accéder à la traduction intégrale du scénario réalisée par Brigitte Blanc. Un travail de titan !!!

Vous y trouverez le script original, incluant les scènes coupées, modifiées, avancées, reculées, amputées, rallongées…  ainsi qu’une mise en saillance des répliques qui ont été modifiées dans la version finale de l’épisode.

En prime, vous pourrez lire les commentaires des scénaristes pour certaines scènes ou certains choix de mise en scène !

SCRIPT ÉPISODE 603 Tempérance

Pour compléter votre expérience de l’épisode 3 de la saison 6

Débriefing par les acteurs, producteurs et scénaristes de la série
Les acteurs, auteurs, réalisateur et/ou le scénariste de l’épisode nous en disent plus sur l’épisode 3 : choix du titre, travail de certaines scènes, choix d’intrigues ou ce qu’ils aiment personnellement. Nous avons un aperçu du travail qui est opéré dans les coulisses de la série !
Le scénario de l’épisode commenté par les auteurs

En suivant le lien ci-après, vous pouvez accéder au script du scénario !

Il est en anglais. Avis aux anglophones ! C’est hyper riche et intéressant de le lire ! J’ai identifié une scène coupée dont vous trouverez la traduction sur la page dédiée aux scènes coupées de la saison 6.

Le scénario de l’épisode 3 Tempérance

La page du livre lue par Tom Christie !

Mais qu’est-ce qui agace tant Tom Christie dans le livre que Claire lui a prêté ?

J’en parle dans mon décryptage, le livre Tom Jones a été perçu par certaines personnes à l’époque de sa parution comme un livre subversif. Voici la traduction de la page lue par Tom.

𝙲𝚎 𝚚𝚞’𝚘𝚗 𝚊𝚙𝚙𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚞𝚗𝚎́𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚕’𝙰𝚖𝚘𝚞𝚛, 𝚊̀ 𝚜𝚊𝚟𝚘𝚒𝚛 𝚕𝚎 𝚍𝚎́𝚜𝚒𝚛 𝚍𝚎 𝚜𝚊𝚝𝚒𝚜𝚏𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚞𝚗 𝚊𝚙𝚙𝚎́𝚝𝚒𝚝 𝚟𝚘𝚛𝚊𝚌𝚎 𝚊𝚟𝚎𝚌 𝚞𝚗𝚎 𝚌𝚎𝚛𝚝𝚊𝚒𝚗𝚎 𝚚𝚞𝚊𝚗𝚝𝚒𝚝𝚎́ 𝚍𝚎 𝚌𝚑𝚊𝚒𝚛 𝚑𝚞𝚖𝚊𝚒𝚗𝚎 𝚋𝚕𝚊𝚗𝚌𝚑𝚎 𝚎𝚝 𝚍𝚎́𝚕𝚒𝚌𝚊𝚝𝚎, 𝚗’𝚎𝚜𝚝 𝚗𝚞𝚕𝚕𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚕𝚊 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗 𝚚𝚞𝚎 𝚓𝚎 𝚍𝚎́𝚏𝚎𝚗𝚍𝚜 𝚒𝚌𝚒. 𝙰 𝚙𝚛𝚘𝚙𝚛𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚙𝚊𝚛𝚕𝚎𝚛, 𝚒𝚕 𝚜’𝚊𝚐𝚒𝚝 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝙵𝚊𝚒𝚖 ; 𝚎𝚝 𝚍𝚎 𝚖𝚎̂𝚖𝚎 𝚚𝚞’𝚊𝚞𝚌𝚞𝚗 𝚐𝚕𝚘𝚞𝚝𝚘𝚗 𝚗’𝚊 𝚑𝚘𝚗𝚝𝚎 𝚍’𝚊𝚙𝚙𝚕𝚒𝚚𝚞𝚎𝚛 𝚕𝚎 𝚖𝚘𝚝 𝙰𝚖𝚘𝚞𝚛 𝚊̀ 𝚜𝚘𝚗 𝚊𝚙𝚙𝚎́𝚝𝚒𝚝, 𝚕’𝙰𝚖𝚘𝚞𝚛𝚎𝚞𝚡 𝚍𝚎 𝚌𝚎 𝚐𝚎𝚗𝚛𝚎 𝚙𝚎𝚞𝚝 𝚝𝚘𝚞𝚝 𝚊𝚞𝚝𝚊𝚗𝚝 𝚍𝚒𝚛𝚎 𝚚𝚞’𝚒𝚕 𝚊 𝚏𝚊𝚒𝚖 𝚍𝚎𝚜 𝚏𝚎𝚖𝚖𝚎𝚜.

 

Pour compléter votre expérience de l’épisode 3 de la saison 6 : les scènes coupées

Il existe une scène coupée entre Claire et Malva pour cet épisode, vous pouvez aller lire le script de la scène sur la page ci-dessous 👇

Scènes coupées Outlander saison 6

Anecdotes et secrets de tournage Outlander Saison 6 épisode 3

Plongez dans cet épisode avec des croquis exclusifs, des plans de production et des faits amusants fournis directement par l’équipe d’Outlander.

ian-malva-outlander-saison-6

Dans cette section, le contenu original provient directement du site Starz. Je me suis « contentée » de le traduire en français. Ce contenu ne m’appartient pas.

 

DANS LES COULISSES

Faites défiler les images ! (il y en a 6 – tout est traduit en français)

 

COUP DE PROJECTEUR SUR LES ACCESSOIRES

Des rouets aux canons, ces accessoires contribuent à donner vie à #Outlander ! Lisez les explications ci-dessous pour en savoir plus sur le tournage de votre série préférée.

La chirurgie pratiquée par Claire sur la main de Tom Christie

« Nous avions une vidéo de cette intervention réalisée pour de vrai. Caitríona l’a regardée. Trois pièces ont été réalisées. Une pour que vous puissiez voir les tendons à travers la main, une avec les doigts pliés et les sutures, et une autre avec la paume ouverte pour l’intervention que Caitríona a pratiquée… Une pièce en silicone est fabriquée à partir d’un moule de la main [de Mark]. De l’argile est versée sur la main ouverte, puis des moules sont réalisés. »  –Annie McEwan, maquilleuse et coiffeuse.

Le rouet géant de Marsali

 

Fergus se coupe les veines

« Pour l’effet de sang, un petit tube a été fixé sur le côté du couteau opposé à la caméra, auquel était attaché un tuyau en silicone qui remontait le long de la manche de l’acteur jusqu’à un petit réservoir de sang. Ce dernier était alimenté par une petite pompe radiocommandée, ce qui permettait à l’équipe d’effets spéciaux d’opérer à distance et de libérer le sang pour donner l’impression que Fergus se coupe le bras« . –Steve Paton, technicien Effets Spéciaux en chef.

Anecdote : rien ne se perd dans Outlander ! 

Les canons de Culloden utilisés dans la saison 2 ont été adaptés et transformés en chariots de forgeron et en chariots d’abattage d’arbres pour la saison 6 – rien n’est jeté dans cette série !

Toutes les photos officielles de l’épisode

Les illustrations de Pitch Mani


Retrouvez toutes les illustrations de Pitch Mani sur ses différents médias sociaux :

INSTAGRAMFACEBOOKSITE INTERNET

Elle vous offre aussi la possibilité de faire imprimer certaines de ses illustrations sur

sa BOUTIQUE ETSY

sur REDBUBBLE

Et pour découvrir qui est Pitch Mani, retrouvez notre entretien dans cet article sur mon site : Entretien avec Pitch Mani.

Découvrir le livre dont est tiré cet épisode

Acheter le Livre Outlander Tome 6 | La Neige et la Cendre de Diana Gabaldon - Saison 6 d'Outlander | Outlander Addict - La Boutique
Acheter le Livre Outlander Tome 6 | La Neige et la Cendre de Diana Gabaldon - Saison 6 d'Outlander | Outlander Addict - La Boutique

Retrouvez le décryptage de l’épisode 3 en Podcast

  1. OutlanderAddict - S06E03 - Temperance www.outlander-addict.com 1:00:58
Télécharger le Podcast
OutlanderAddict – S06E03 – Tempérance
(clic droit > Enregistrer le lien sous…)

🎧 Retrouvez les podcasts d’Outlander Addict sur les différentes plateformes de Podcast:
Retrouvez les podcasts d'Outlander Addict sur iTunes Retrouvez les podcasts d'Outlander Addict sur Deezer

6 commentaires

  1. Bonsoir Aurèlie.
    J’ai bien aimé écouter les commentaires des autres et ton décryptage, vous avez toutes un regard bien avisé sur tout détail.
    Le mien te paraîtra donc un peu déroutant, mais c’est de la sorte qu’il m’a parlé.
    Encore un épisode envoûtant par sa différence, porteur de réflexion à tout moment.
    Il défile sur un’ introspection réfléchie de la réalité au quotidien, qui n’est pas qu’ un suivi de tâches à accomplir, mais un combat de vie, dans l’affirmation de soi en quête d’ épanouissement, chacun à sa manière et avec ses propres croyances.
    Et personne y échappe, dans le bien ou dans le mal, tous ils y sont confrontés, leurs propres convictions en maître moteur de leurs agissements.
    La confrontation des opposés qui amène à un prise de conscience, à une lumière différente qui éclairera toujours même si tamisée, un regard furtif sur l’autre qui peut créer le doute mais qui peut aussi s’avérer reflet positif.

    Et dans dans ce riche récit, le rôle de Fergus porte le plus lourd tribut de toute perte de confiance, de cette volonté de se battre sans arrêt qui vient à moins quand le trop devient insupportable. La souffrance, le doute et l’incertitude qui ne se portent plus en stimulants d’amélioration dans le dur périple journalier, mais en source complice de relâchement et d’abandon face aux faiblesses.
    Le poids du passé qui se traîne dans son existence, qui a pris racine au fond de lui, qui ne pourra jamais mourir car il a existé et pour lui, comme pour tous les autres personnages, en devient miroir troublant.
    Et celui de Claire dans cette saison en est aussi image bien définie.
    Un César étonnant, dans un expressivité poignante de vérité, des moments très intenses qui parlent au delà de la fiction, par un’ interprétation très touchante.
    Fergus, qui se renferme face à tout ce qui l’entoure, un homme qui s’est perdu et qui se retrouve, tel sa présence très sporadique, presque anodine dans ces dernières saisons, qui nous revient en force, avec sa renaissance et la notre après l’ attente.

    Notre Jamie, qu’ enfin réalise l’ampleur de la détresse de Fergus, se porte en sauveur de son âme perdue, comme il l’avait fait à Paris.
    J’avoue que depuis le début de cette saison, ce « nouveau » Jamie me paraît beaucoup plus absent qu’au paravant, même par rapport à Claire.
    Cette participation entraînante de tout moment qui le définissait dans toutes les autres, apparait très nuancée, c’est comme si Jamie prenait ses distances, et dans cette scène près de la rivière, malgré les mots plein d’amour pour Fergus, son manque d’interaction auparavant en tant que père, n’en est pour moi que plus flagrant.
    Jamie est superbe en élégance et beauté comme il ne l’a jamais été, il en impose et il trône à chaque apparition, il s’ affirme en rôle de maître du domaine de toute son aura indéniable, il porte la « sagesse » du conquérant avec grande distinction, mais on l’ éloigne néanmoins du côté démonstratif d’ autres facettes de son caractère.
    Déjà dans le 1er épisode, il ne répond pas à TC à la remarque sur ces cicatrices… face à Marsali et Fergus on nous l’a montré bien peu intéressé à leurs tourments.. dans celui ci, il n’ intervient pas suite à la dispute devant le Ridge, (tout le monde est dehors sauf lui)… il voit Claire « effrayée » devant le miroir et il ne réagit pas…et ce ne sont là que quelques exemples!!
    Et cet  » retrait » du personnage se confirme, hélas, dans la scène de la chambre, où je m’ attendais à un élan demandeur qui a toujours fait partie de son l’amour démonstratif et par conséquent, j’ai été un peu déçue, l’alchimie si plaisante de ces moments là n’ étant pas perceptible pour moi.
    Si le souci de mette en évidence les autres personnages se voulait un tournant dans cette 6ème saison, il « étouffe » trop souvent son emphatise ébouriffante et tout cela me déroute quelque peu, il est fascinant à la folie, mais diffèrent.
    Il en reste pas moins le plaisir jouissif de voir l’acteur qu’est Sam.
    Plus de 9 ans se sont écoulés depuis les premièrs tournages de la série, le temps s’est écoulé forgeant la maturité de l’homme qui s’étire dans la saga en apogée expressive de son personnage grandissant.
    Je trouve cela fantastique, un processus temporel dans tout son réalisme en symbiose on ne pourrait mieux réussie avec l’évolution de cette superbe saga imaginé par Diana et bien définie dans le temps qui passe.

    Marsali par contre, reste bien fidèle à elle même, voile toujours déployée pour faire face à toute vagues, elle ne permettra pas qu’on s’abandonne à la dérive..
    Très peu de lumières dans cette pièce sombre au moment de leur dispute, un futur sans soleil pour Marsali, mais la certitude de vouloir en être un pour ces enfants et pour ne pas sombrer elle même dans l’obscurité d’un amour qu’elle croit perdu.
    ( J’ai beaucoup aimé le diverse interprétations sur le feu que je viens d’entendre, je partage !)

    J’ai beaucoup aimé les dialogues entre Claire et TC, même si j’ai toujours du mal à cerner ce dernier..il n’aime pas qu’on le touche, mais il se permet des remarques sur les cheveux de Claire, qui semblent plus le fasciner que le déranger, pouvant se considérer pour moi facette de sensualité .
    C’est un avis personnel, mais j’avais l’impression qu’il voulait se nier à ces genre des sensations en lui reprochant de ne pas porter de coiffe, la raison peut-être de son défoulement sur Malva plus tard qu’il la voulait en souffre-douleur de ses pensées « impures », punissant en même temps la « femme », en tant que tentatrice, habité comme il est par cette contrition frustrante qu’il se doit par la foi.
    (Si seulement Claire avait su pourquoi il a décidé de se faire opérer..!!!)
    Il se sent dans l’obligation « religieuse » de le faire, et par son regard ému, il nous est donné de voir, peut-être, qu’il commence à comprendre le « piège » dans lequel il est.
    Et cette lecture « dévergondée » que Claire lui propose, parle de cette renonciation soufferte et imposée, qu’il ne veut pas voir et qu’il banni au plus rapide de son esprit.
    Homme, il n’en reste pas moins un, fustigé de tout plaisir (par St. Paul plus que probablement..😁 et pour tout ignare de la Bible, l’ép.2/sais.1 de la série se porte en éclaireur…😂), dans cet épisode le mot « masochiste » s’impose pour lui en addiction!!
    Son opération se voulait preuve de courage démonstratif face à celui de Jamie, mais pour moi, encore une forme égocentrique de comparaison mal placé, cette souffrance inutile ne pouvant pas changer ce qu’il est.
    La présence de Jamie devient acte de magnanimité, le rationnel face à la stupidité, encore une fois les mains et les gestes mises en évidence, le toucher comme transitions ou manifestation silencieuse.
    Une belle réussite interprétative de Mark Lewis Jones…difficile néanmoins de croire possible toute immobilité impérieuse dans ce genre de situation, mais j’avoue que perso, si quelqu’un devait me faire la lecture pour me distraire d’une quelconque douleur aiguë se faisant sentir, à défaut de pouvoir réduire le livre en petits morceaux, je l’aurais lancé de l’autre coté de la pièce, (lecteur avec, of course!!😅😅😅).

    Nous avons l’acte héroïque de Roger… brrr.. cette eau devait être glaciale ( pour lui ou la doublure ..) et se déplacer ou nager dans ce genre de rivière, est en soi une performance physique considérable…. pas trop crédible pour moi non plus, de même que pour la course de cet panier….bref, une scène pas trop convaincante pour moi, mais qu’il fallait illustrer au mieux, un décrit de Diana qu’on ne pourrait pas délaisser et j’ai adoré la réaction de Roger..il est vrai que l’accent de Richard se remarque en force dans ces répliques.. par contre, dire aux enfants que le diable les emporterait…cela m’a fait bien rire…un pasteur qui dit ça… pas de doute, il s’est bien adapté à la mentalité du XVIII…!🤣

    Ce tisonnier incandescent, admonestation intelligemment développée qui nous rappelle la scène de l’ép.9, sais.2, est un superbe moment. J’ai adoré le jeu de tous les jeunes acteurs qu’ avec leurs mimiques saillantes de fraîcheur enfantine en ont crée le naturel spontané.
    La posture de fermeté de Jamie, si illustrative et redoutée, porte aussi des expressions assagies, pas le moindre signe ne fusse que d’un soupçon de colère dans la voix. Je suis d’avis que dans ce genre de réprimande, surtout face à la gravité des faits, le ton de la voix ne peut pas être le même que quand on parle d’eau fraîche et d’air pur…mais notre cher Jamie Fraser n’a même plus besoin de ça pour se faire respecter!
    Il répond plus tard à Claire que si les enfants avaient choisi le tisonnier, il se serait exécuté!! 😲
    J’ignore si les sous-titres traduisaient au mieux la réplique VO, mais cette réponse de Jamie m’a choqué. Cela non plus ne lui ressemble pas, et je serais curieuse de savoir si je suis la seule à le penser.

    Le temps s’écoule dans les aventures de notre saga préféré avec l’ évolution de tous les personnages dans un récit de vie toujours voyageur.
    Mais déjà, ces 3 premiers épisodes en portent la différence, on nous éloigne d’un fil conducteur prépondérant qui était le couple Jamie et Claire, on nous « déchaîne » pour porter notre attention ailleurs.
    Le sillage des autres saisons s’estompe dans un renouveau qui est très bien réalisé, la photographie est superbe et le dialogisme très bien amené, mais portent mon regard, qui reste néanmoins toujours admiratif, vers un’ autre représentation, l’esprit d’Outlander développé différemment, une nouvelle découverte en quelque sorte, qui se faufile dans l’inattendu, l’interpellant et le surprenant, mais qui reste, quoi qu’il en devienne, toujours assurée de ma passion.

    1. Merci pour ce commentaire très pertinent.  Je suis globalement en phase, à quelques nuances près.  D’abord,  j’aime beaucoup votre expression : « introspection réfléchie de la réalité au quotidien, qui n’est pas qu’un suivi de tâches à accomplir, mais un combat de vie, dans l’affirmation de soi en quête d’épanouissement, chacun à sa manière et avec ses propres croyances ». C’est pour moi tout le sens de cette saison, saison iconoclaste, charnière, avant l’orage révolutionnaire et qui a pour but de donner de l’épaisseur à tous les personnages. Les Chrities sont un catalyseur d’émotions, un retour du passé qui donne un sens aux souffrances passées endurées.  Je n’en dis pas plus, pour ceux qui n’ont pas lu les livres, mais on part d’un sacrifice pour finir avec un autre sacrifice, avec cette question lancinante pour la plupart des personnages, Claire en premier : quel sens donné à un monde supposé d’essence divine si des innocents souffrent et les coupables restent impunis ? 
      Cet épisode, ainsi que le 7ème avec la confession de Claire à Jamie, y répondent tout particulièrement avec l’amour comme point d’ancrage. On ne vaut rien si on n’aime pas… un enfant,  un neveu, un petit-fils nain, une femme, un homme, les siens à Ardsmuir ou ailleurs, un peuple indien condamné, une soigneuse belle, féminine et dévouée…
      Concernant Jamie,  il est bel et bien en retrait mais je ne vois pas cela comme une erreur. Il a la distance de la sagesse, de celui qui devine et se prépare. L’arrivée de Tom est source d’inquiétude. Il connaît son pouvoir de zizanie. Il craint qu’il n’étende un puritanisme protestant austère sur sa communauté qui placera inévitablement son couple catholique formé avec Claire comme déviant dans ses pratiques (femme aux pratiques médicales suspectes, descendance coupable, allégeance à la Couronne
      incertaine). Mais c’est sans doute Allan qui alimentera les suspicions ceci dit. Jamie est soucieux, il aurait besoin de se reposer sur Claire, elle n’est pas disponible mentalement,  il le sait, ils ne sont pas émotionnellement au même niveau, tout cela me semble plutôt intéressant et non regrettable. Cela n’est pas contradictoire avec le livre où on voit Claire, alors aux prises avec ses bouffées de chaleur pré ménopause, ses cauchemars,  absences…repousser Jamie, ou bien ce dernier manquer de tact avec elle alors que Claire fragilisée par la brutalité masculine repense à celle de Jamie après Fort William. Quant aux enfants qui jettent Henri Christian dans le fleuve, l’un est effectivement brûlé par Jamie et les autres battus.  Oui, c’est  cela Jamie, romantique et protecteur mais aussi grivois, bourru et aux pratiques qui heurtent parfois le lecteur contemporain. Jamie est un homme de son temps, il n’y a qu’avec Claire qu’il renonce à une part de ce qu’il est, par amour et par désir de ne pas la heurter, elle et son univers culturel du XXème siècle. 
      Ceci dit, je me demande parfois si
      la production n’aurait pas dû changer d’acteurs à partir de la saison 5 pour Claire et Jamie. Les vieillir et les enfermer dans ces rôles, alors que la célébrité les porte vers de nouveaux horizons, est compliqué. Si de nombreux fans n’ont pas aimé l’usage de l’ether (qui ne me choque pas car la série a besoin de la force de l’image pour traduire ce que l’introspection offre dans le livre), sans doute les directeurs de casting auront été sensibles à la performance de l’actrice, augurant de la suite pour de nouvelles opportunités pour elle au cinéma loin d’Outlander. Et c’était peut-être là un but recherché par l’actrice également productrice, donc décisionnaire…
      L’ambivalence de Tom est magnifiquement interprétée par ce remarquable acteur. A travers lui, on comprend que cette saison donne beaucoup de relief au regard et au toucher pour approcher les êtres. Toucher par ailleurs hautement problématique chez Tom, recherché et redouté à la fois, désiré et refoulé jusqu’à ce regard sublime sur Claire en 608 (surpris par Jamie) et cette main posée sur celle de Claire en prison. 
      Bref, belle saison, puissante sur le plan psychologique, posant de nombreuses questions sur l’allégeance, le devoir, la mémoire,  la solitude du scientifique face à l’obscurantisme,  le doute, la liberté, le bien et le mal, la foi…

  2. Coucou Aurélie, j’ai suivi le décryptage suivi du live et c’était très riche et intéressant, comme toujours !
    Suis-je la seule à me demander pourquoi Claire donne à lire à un homme qui ne lit que la Bible un roman qui évoque le désir charnel ?! Même si ce n’est qu’un passage du livre. Elle sait très bien où il se situe par rapport à ça. Si elle souhaite l’amener vers d’autres lectures que la Bible elle aurait peut-être pu commencer en douceur… et craindre pour elle déjà limite traitée de sorcière…
    Je pense que la scène où il l’incite à se couvrir les cheveux n’est pas innocente :
    1) on pourrait se demander s’il y a un parallèle avec la mère de Malva : ressemblance ? Fait que celle-ci, qui avait l’air d’être rebelle, en faisait autant ? Venait-elle aussi d’une autre époque ou juste une femme de son temps mais incomprise car trop moderne ?
    2) il faut considérer le contexte : ils sont seuls, au milieu de la nuit, il est dans un lit et se réveille à peine…que voit-il ? Claire, qui est une très belle femme, et dont les cheveux généralement attachés sont libres. Et elle a de très beaux cheveux, ce qu’il lui fait remarquer de manière déguisée…je pense qu’il ne peut pas être insensible à la beauté de Claire, que c’est la lutte contre son propre désir charnel (doublée par sa rivalité/ jalousie omniprésente avec Jamie) qui le conduit à rejeter tout ce qui le lui rappelle (le livre, les attributs féminins…) et qu’au lieu de se flageller comme tout religieux peut le faire à cette époque, parce qu’il est lâche, il incite les femmes à se cacher (rester à leur place à la maison, ne pas s’instruire, se couvrir etc.) et qu’il s’en prend à Malva. Qu’est-ce qu’elle a fait pour mériter cela, déjà ? Ah oui, elle a laissé tourner le lait….mais nul doute qu’il trouve un nouveau prétexte à chaque fois pour lui reprocher d’être une fille, qui devient femme, très jolie, et qui en plus doit lui rappeler sa mère !! On imagine que c’est d’ailleurs dans ses habitudes de fouetter sa fille….fesses nues, au passage…
    Moi aussi j’ai cru un moment qu’il se radoucissait auprès de Claire, comme on l’avait espéré lors de sa discussion en tête à tête avec Black Jack Randall, lorsque ce dernier, après avoir fait mine de se montrer repentant, a rapidement montré qu’il se jouait d’elle pour la battre aussitôt après.
    Quant au message – en public! – incitant à se montrer reconnaissant envers les Fraser, il n’est pour moi que de la manipulation pour faire bonne figure auprès des Fraser.
    Je n’ai pas encore lu le tome 6, qui est encore séquestré par ma mère…mdr…mais cela ne m’étonnerait pas que Tom soit attiré par Claire.
    Pour changer de sujet : j’adore Fergus et Marsali (coup de cœur dès le début pour sa personnalité et son tempérament). J’ai toujours aimé Roger et je ne comprends pas pourquoi les autres ne l’aiment pas. Il se retrouve quand même parachuté dans une autre époque, juste par amour pour Bree. Dès le début il a morflé très durement…
    Son autorité n’est pas surprenante : n’oublions pas que c’est un professeur ! Rôle qu’il peut un peu assouvir et retrouver en étant Pasteur (estrade du professeur/ chaire du Pasteur). Cela ne me plaît pas qu’il soit Pasteur car on sait les dangers de la bigotterie mais mieux vaut lui que Christie, alors soit 😉.
    J’avoue que si je n’ai pas pleuré à cet épisode, il s’en fallait de peu et il m’a laissée sans voix, je l’ai trouvé très fort en intensité. Vivement le 4e épisode, demain ! Merci pour ton merveilleux travail de décryptage, c’est un régal et on apprend mille choses ❤

  3. Bonjour Aurélie, super décryptage mais en replay (problème de chat !!!)
    2ème visionnage….il me faut bien ça pour m’en imprégner et au 2ème passage j’affine mon ressenti…
    Un épisode « Haut de gamme » c’est du pur Outlander !!!
    Cet Ep prend au coeur du début à la fin, scènes et dialogues sublimes, criants de vérités tant et si bien que je ne me sent pas seulement spectateur mais j’ai l’impression d’être avec Eux !!! Les lumières suivant les scénographies s’accordent parfaitement…
    Il y a toujours en suspens depuis d’arrivée des Christies et des pêcheurs, cette influence de la religion qui plane à quasi chaque plan, avec toutes ces croyances, ces superstitions, ces discriminations qui ont la vie dure que ce soit au 18 ème ou 21 ème siècle !!! Nous entrouvrons aussi les bassesses et l’horreur que peut engendrer l’humain sur les personnes qui ne correspondent pas à la « Norme » !!!
    Chaque personnage est mis en lumière soit par son bien être ou par son mal être !!! Leur confidences émouvantes à tour de rôles….leurs tourments…
    Quelques clins d’oeil à des épisodes des saisons antérieures !!!
    Quelques moments d’humour entre Lizzie et les jumeaux …
    Moments préférés : – Jamie qui sauve la vie de son Enfant, son Fils Fergus…, pour lequel il a les arguments d’un Père et le sortir de la détresse dans laquelle il était plongé !!! Une embrassade Père et Fils qui prend aux tripes et me rappelle celles que je n’en aurais plus ….
    – La réconciliation de Marsali et Fergus, les larmes ne peuvent que venir sans prévenir, couple hors pair tout comme Jamie et Claire …..
    Scénographie très belle….dans leur chambre avec cette lumière feutrée, confidences de Jamie à la prison d’Ardsmuir….c’est de penser à Claire qui lui a permis de ne pas sombrer, de sentir sa main ou de voir son visage en dormant, cela lui donnait des forces pour tenir et résister à la Dureté de sa vie à ce moment là….
    J’aime cette famille Fraser unie pour le meilleur et le pire, l’Intelligence et les Valeurs ainsi que l’Esprit d’Ouverture de Jamie et Claire….
    Tous les Acteurs sont formidables et beaux dans cet Ep. c’est César Domboy et Lauren qui sortent du Lot !!!
    Roger prend de l’envergure et a trouvé ses marques….
    Le spectre de la guerre est proche !!!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *