Outlander saison 7 épisode 14 : La vérité sur la mystérieuse disparition de Lord John Grey est révélée ; Brianna affronte les ennemis qui menacent sa famille. (source ImdB)
Titre original de l’épisode : Ye Dinna Get Used to It
Réalisateur : Jan Matthys
Scénariste : Diana Gabaldon
Analyse de l’épisode 14 de la saison 7 d’Outlander
- Une lecture des grandes thématiques : parentalité, double identité, résistance intime
- Un coup de projecteur sur Jane, personnage bouleversant et révélateur
- Un regard critique sur le fameux dîner avec La Fayette 🧀
- Un retour sur les scènes plus discrètes mais essentielles qui font battre le cœur de la série
- Et bien sûr, vos notes vocales Patreon, toujours riches et éclairantes !
L’épisode 14, Personne ne s’y habitue
Les Fraser accueillent des dignitaires tandis que Jamie se prépare au commandement. Jane demande à William de la protéger. Terrifiée, Brianna prend une grande décision. (source: Netflix)
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Débriefing de l’épisode par les Addicts (visio Patreon)
⭐️ Note moyenne : 8,5/10. Un épisode qui remonte la barre par rapport à la semaine dernière !
Ce qui a marqué :
- Un rythme enlevé et des dialogues ciselés, signés Diana Gabaldon. 🖋️
- L’humour omniprésent, qui allège les tensions des intrigues. 🤭
- Lord John, toujours plus fascinant, magnifiquement interprété. 👑
Quelques bémols soulevés :
- Un Jamie (Sam Heughan) jugé un peu en retrait par certains. 🤔
- Malgré des scènes attendrissantes, Ian et Rachel peinent encore à convaincre tout le monde. 💞
Débriefing par les acteurs et les auteurs de la série
Entrez dans les coulisses de la réalisation de l’épisode 14 de la saison 7 d’OutlanderLes acteurs, auteurs, réalisateur et/ou le scénariste de l’épisode nous en disent plus sur l’épisode 14 « Personne ne s’y habitue » : choix du titre, travail de certaines scènes, choix d’intrigues ou ce qu’ils aiment personnellement. Nous avons un aperçu du travail qui est opéré dans les coulisses de la série !
Découvrez Jane et Fanny Pocock
🎭 Silvia Presente incarne Arabella/Jane, et Florrie May Wilkinson joue Fanny. Ensemble, elles doivent se battre pour survivre dans un monde impitoyable.
Anecdotes et secrets de tournage Outlander Saison 7 épisode 14
Plongez dans cet épisode avec des croquis exclusifs, des plans de production et/ou des faits amusants fournis directement par l’équipe d’Outlander.
Dans cette section, le contenu original provient directement du site Starz. Je me suis « contentée » de le traduire en français. Ce contenu ne m’appartient pas.
Chaque épisode d’Outlander est épique, mais lorsqu’il est écrit par la grande Diana Gabaldon, vous savez que vous allez vivre quelque chose de vraiment unique ! Plongez dans les coulisses de l’épisode 714, écrit par l’autrice et créatrice de la saga littéraire Outlander. 🧵
Lord John : panache et blessures
L’épisode commence avec ce que David Berry considère comme son costume préféré de la saison : un magnifique manteau en velours vert, accompagné d’un gilet et d’un pantalon, aperçu dans un flashback entre John et son frère Hal.
Malheureusement pour John, sa situation actuelle est beaucoup plus délicate : d’abord sa maison est requisitionnée, puis Claire plonge LITTÉRALEMENT sa main dans son orbite oculaire.
David Berry plaisante : « Nous sommes arrivés au moment de la scène où Claire s’apprête à toucher l’œil, et Jan, notre réalisateur, n’a pas dit “coupez”. J’ai dû improviser des effets sonores de cris de panique… c’était ma panique réelle, celle que je ressentais en la voyant s’approcher de mon œil gauche avec sa griffe. »
Heureusement, il finit avec un nouveau cache-œil très stylé !
La blessure à l’œil de Lord John Grey était l’une des principales prothèses de la saison. La créatrice des coiffures et maquillages, Ann McEwan, a souligné l’attention portée aux détails pour rendre ces blessures réalistes :
« Il y a de nombreuses réunions pour déterminer la durée nécessaire à la disparition d’un bleu, le type de blessure qu’un personnage pourrait subir à cause d’une balle de mousquet, d’un incendie, etc. … Quel que soit l’événement, il est soigneusement documenté. Nous voulons que les blessures paraissent crédibles, ainsi que le temps de guérison. »
Ann McEwan détaille le processus :
Nous avons fait des recherches et consulté des chirurgiens spécialisés en ophtalmologie sur ce qui arriverait réellement à l’œil de Lord John. Ils ont expliqué que lorsque Claire tourne l’œil pour libérer le nerf, cela provoquerait autant d’ecchymoses que celles causées par Jamie au début, même si l’œil était déjà en voie de guérison. L’hémorragie, en revanche, ne disparaîtrait pas tant que Claire ne l’aurait pas soignée.
Nous avons fourni à David Berry une lentille reproduisant une hémorragie, qui couvre l’ensemble du globe oculaire. Ce n’est pas une lentille confortable à porter, ni facile à poser. Elle ne peut être portée que quatre heures maximum. Mais David n’a jamais demandé à la retirer en disant qu’il en avait assez. Il a toujours su s’adapter et rester détendu avec cela. — Ann McEwan, créatrice des coiffures et maquillages
Entre histoire et étiquette : des Frasers aux légendes américaines
L’un des moments préférés de l’équipe dans cet épisode est de voir les Fraser entourés de figures légendaires de l’histoire américaine, avant que l’une d’elles ne leur offre le drapeau original des États-Unis.
Stuart Bryce, décorateur de plateau, raconte : « Pour le drapeau américain d’origine, notre principale référence était les peintures réalisées au fil des siècles. Nous voulions recréer le drapeau de Betsy Ross… Il existe plusieurs versions illustrées différentes, mais la base était une étoile à cinq branches réalisée grâce à une technique astucieuse de pliage du tissu où il suffit de faire deux découpes, puis de déplier pour obtenir l’étoile. Nous avons veillé à ce qu’il soit aussi authentique que possible. Toutes les coutures ont été réalisées à la main. »
Lors du dîner, Claire goûte aux spécialités de Lafayette, dont des anguilles en gelée conservées dans des bocaux ornés de son blason, conçu par le département artistique.
Pauvre Caitríona Balfe, elle a dû manger bien plus d’anguilles en gelée que Claire ! Elle raconte :
« J’ai dû manger de l’anguille en gelée pendant des heures ! Et ce n’est pas un reproche envers Philippe, notre chef talentueux. Je suis sûre que, pour une anguille en gelée, elle était magnifique. Mais… ce n’est pas ma tasse de thé. »
Admirez l’esquisse réalisée par le département des costumes pour la magnifique robe que Claire porte lors de ce dîner emblématique.
Les uniformes et les repas des années 1770 sont à des années-lumière du monde des années 1980 dans lequel vit Brianna. Découvrez comment le réalisateur Jan Matthys a trouvé que le comportement des personnages dans ces différentes époques avait influencé son style de mise en scène.
Ce que j’aime dans le travail sur toutes ces périodes, c’est le rythme et l’étiquette qui les accompagnent. J’étais tellement content de travailler avec Danielle Berrow, qui est scénariste et productrice, mais aussi historienne. C’est incroyable tout ce qu’elle sait sur les usages et les règles de politesse. Au XVIIIe siècle, j’avais parfois envie d’accélérer une scène, mais c’était impossible. Ils devaient retirer leur chapeau, le tenir sous leur bras, s’incliner. À cette époque, la vie était plus lente à cause de toutes ces règles.
J’ai même remarqué que je composais mes cadres différemment selon les périodes. Je faisais des plans un peu plus larges dans les années 1700 pour montrer les superbes costumes en entier. Dans les années 1980, c’était plus centré sur les gros plans et les expressions faciales… Cela s’est fait inconsciemment, mais la période dictait mon style visuel. — Jan Matthys, réalisateur
Des costumes qui racontent l’évolution des personnages
Nous découvrons dans cet épisode l’un des costumes préférés de la saison de la créatrice Trisha Biggar et de Caitríona Balfe : son manteau en laine bordeaux. Caitríona plaisante : « Vous savez que vous avez un bon costume quand même les gars de l’équipe disent : “Oh, sympa ce manteau.” »
Quand nous retrouvons Jane et faisons la connaissance de Fanny dans cet épisode, leurs costumes sont bien différents de ceux que nous avions vus au bordel !
Trisha Biggar, créatrice de costumes, explique :
Le bordel où l’on voit Jane pour la première fois est en réalité un établissement haut de gamme destiné aux officiers. Ses vêtements étaient en soie. Lorsque son périple la mène au camp pour retrouver William, elle porte encore de la soie, mais légèrement usée. Puis, elle finit par travailler à la blanchisserie, vêtue de lin plus ordinaire.
Pour la petite Fanny, nous avons utilisé des couleurs douces et jolies comme le bleu et le rose, avec des motifs floraux. Quand il est devenu évident que de nombreuses scènes se dérouleraient en extérieur, nous avons fabriqué et brodé un gilet à partir d’une couverture vintage pour qu’elle reste au chaud. — Trisha Biggar, créatrice de costumes
De l’action brute à la magie des regards
Les rêves et espoirs de Rob ne sont pas les seuls à avoir volé en éclats dans cet épisode… Le Land Rover a aussi subi quelques dégâts.
Chris Fulton raconte : « Il faisait un froid glacial, donc je pense que la température y est pour quelque chose. J’ai freiné brusquement, je suis sorti, et je crois que j’ai simplement claqué la portière un peu trop fort. Comme il faisait très froid, on va dire que le verre était gelé et qu’il a éclaté. Désolé ! » Un sacrifice digne d’une scène épique !
Fidèle à tout ce que nous savons déjà sur nos deux formidables acteurs principaux, le réalisateur Jan Matthys n’a eu que des éloges pour Caitríona et Sam durant le tournage des épisodes 713 et 714 : « Après sept saisons, on pourrait s’attendre à une routine. Mais ce n’est pas du tout le cas. Ils examinent chaque scène avec soin et essaient de rendre chaque moment unique. Il se passe quelque chose de magique… Ils sont parfaitement synchronisés. Ils communiquent simplement en se regardant. En tant que réalisateur, quand on assiste à cela, on n’a plus qu’à placer la caméra. »
DANS LES COULISSES
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Bonjour Aurélie
Voilà un épisode qui s’exprime par un potentiel identitaire où la cohérence historique et la profondeur des sentiments comblent un visuel à l’ itinérance discontinue.🤗
Un respect silencieux s’installe par le patriotisme poignant illustré et les angoisses qui se profilent avec la guerre imminente à laquelle personne pourra en effet jamais s’habituer.😔
Et on est tout de suite confronté au « sens de responsabilité » de Jamie qui vit tout naturellement chez John sans le moindre scrupule et qui s’ investi pleinement dans la remise en état du lustre détruit par William.🤭
Cette scène m’a fait sourire par un acquis de facilité qui n’était probablement qu’ un petit clin d’œil voulant illustrer les efforts déployés par tout le monde pour une « restauration » bénéfique plus élargie, ou du moins acceptable, pour pouvoir mieux avancer positivement!!
Et tel père, telle fille, Brianna qui se bat encore et toujours pour se débarrasser de Cameron et ses acolytes, d’un coup de poing bien asséné se libère des deux costaux qui lui bloquaient la porte du van pour s’enfuir !🫢
Les gènes du King sont éclatante réalité génétique !!🤭
Ce qui l’ amènera en désespoir de cause à prendre la décision de rejoindre Roger avec ses enfants, et tant pis pour Lallybroch, elle retombera en ruine!!😁
Forcément, rien pourra changer le passé!😉
Mais dans cet épisode nous avons le moment pivot de cet épisode qu’est celui du dîner chez Lord John.
Un vrai festival hiérarchique des figures qui ont fait l’histoire de l’Amérique réunies dans la volonté de se dévouer pour défendre leur patrie, le moment où le Générale Washington offre le drapeau à Claire en portant toute sa symbolique.🇺🇸
L’ émotion de ce geste si solennelle qui consolide les liens de Jamie et Claire avec ce pays qui est désormais le leur, se lit sur leurs visages, la reconnaissance de leur l’implication les rendant fiers et tirant un trait définitif sur le passé.
Jamie Fraser a fait du chemin, pour l’amour de sa fille et au delà de toute opposition, tout en restant toujours fidèle au rejet de l’ hégémonie anglaise.
Encore aujourd’hui il se battra pour la liberté qui n’est que partie remise contre les anglais après la défaite écossaise, et dont il pourra toujours s’enorgueillir du combat pour la récuser .
L’idée de Washington pour des étoiles à 6 pointes était bien pensée, le visuel (photo en image) aurait porté au mieux ces points lumineux dans une image plus élargie de ses sillages brillants, mais je peux comprendre Betsy Ross qui devait les coudre, même si à l’époque il n’y en avait que treize!!⭐️
J’ai été tout de même étonnée que par l’évidente surprise du Générale, il n’ ait pas demandé à Claire comment elle pouvait le savoir !! Mais peut-être que la question sur le cerisier de quelques années auparavant lui permettait de ne plus s’ étonner des remarques de cette femme décidément hors du commun !!🤭
Et ce que j’ai aimé est le fait que Mme Figg était présente partout, représentative sans doute du Lord absent, mais en marque gratifiante aussi de l’aide indispensable et mal reconnu que le personnel de maison incarnait à l’époque.
Il faut dire que la dame en imposait !
Et si ce pauvre lieutenant Beautyman a été coincé toute la journée dans la cuisine avec elle, je doute fort qu’il regardera avec les mêmes yeux son assiette au moment de prendre un quelconque repas, car pour moi, il restera sans doute traumatisé à vie!!😂
Et pour cause, sur cette table, rien qu’en desserts, il y avait de quoi garnir toute une vitrine de pâtisseries..cakes, fruits confis, tartes aux myrtilles, fruit frais et j’en passe..un exploit culinaire extraordinaire et d’avantage étant en pleine guerre !!😉
Superbe scénographie appuyée par une photographie et des décors de tout raffinement, avec un gros plan su ce morceau d’ anguille, aujourd’hui met convoité et de toute finesse, (du moins dans certains pays), mais qui passait plutôt mal chez Claire.🤮
Jamie semblait l’avaler de force à sa place, malgré l’ aromatisation à la marjolaine qu’elle aimait, mais qui devait sans nul doute lui apporter un goût très particulier.
Et Cait m’a fait rire en déclarant :
-J’ ai mangé de l’anguille pendant des heures… je suis sûre que pour une anguille en gelée, elle était magnifique, mais… ce n’est pas ma tasse de thé. -😅
☆C’est une épice que au contraire, moi je n’apprécie guère et qui doit probablement avoir altérer l’ appréciation de ce moelleux et savoureux poisson, encore qu’il soit un stockage naturel de tous polluants s’alimentant de sédiments déposés dans les profondeurs et qui se périme très vite!
De toute façon, la préférant fumée, pour quelqu’un comme moi qui ne sais pas voir un serpent 🐍en peinture, autant penser à autre chose pour l’ apprécier !!☆🤭
Ce général La Fayette qui a brillé au delà des océans, a apporté un touche de légèreté par une vivacité débordante et spontanée. 🥳
Son roquefort sera sauveur dans la suite des événements, tout étant relaté en divergence délibérée de sa provenance géographique, à ce que j’ai pu lire !🧀
N’ empêche, cela nous a permis de revoir ce superbe marché qui m’ ébahit chaque fois, portant l’espoir que tous ceux qui piétinent malencontreusement mon pied dans ce genre d’endroit puissent être aussi connus, aimables et généreux que lui!!😉
Surtout s’il peut favoriser des moments comme celui avec Claire et Jamie dans la chambre, remplis d’une tendresse touchante, dans une dynamique insolite qui offre à Jamie le seul soutient qui compte pour lui!
Sam et Cait sont assurément inégalables à ce jeu là!!😍
Quel beau moment où la responsabilité du plus lourd s’ apaise dans le partage et la compréhension de l’autre!
Jamie encore une fois conducteur de troupes, Laird bien loin de chez lui, mais habité de sa propre noblesse par le respect avant tout.
Une révision des ses contingents très rapide, mais qui a souligné les terribles enjeux que toute guerre impose par sa triste réalité, encore bien d’actualité hélas aujourd’hui.😔
☆Et ce que le réalisateur Jan Matthys déclare sur ton article plus haut parlant de ce couple magnifique, n’ est que extraordinaire réalité.
Personne saura jamais nous offrir l’intensité des émotions comme eux ont été capables de le faire!!
Et ça prend aux tripes de savoir que ce n’était que fiction..une transcendance divine dans toute interprétation !!☆
Par contre, pour ce qu’il en est de l’intégrité de Lord John, elle semble étonnement entachée en début de cet épisode ! 🫢
-La capitulation n’est pas acceptable John! Promettez moi que vous n’ accepterez jamais l’indépendance américaine- lui avait dit son frère Hal.☝️
Le sermon d’allégeance aux confédérés paraît bien un parjure confrontée à cette promesse, même il s’agissait de sauver sa vie!
Par chance Hal n’était pas là pour avoir à se justifier, une aubaine sans doute pour son frère qui sera fort éprouvé aussi par les dérives de son fils Ben !
Mais notre futé renard🦊 a des bonnes cartes en main et toute la maîtrise pour un poker de haut niveau ♠️♥️♦️♣️dans l’esprit de prendre sa revange pour une situation dont il subissait les graves conséquences!!
Il se rend a Jamie se servant de sa blessure pour profiter de sa protection, en retour presque escompté du mal causé qu’ aujourd’hui lui permet un échange de « bons procédés » au nom de tous ses services rendus.
Une pierre brûlante dans le mains de Jamie, qui n’a pas le choix à son tour, sa culpabilité lui permettant de l’accepter tout en serrant les dents, et dans le but de ne pas aggraver d’avantage sa situation.🤨
Prisonnier chez lui, avec ce drapeau affiché sur la cheminée qui définissait bien la capitulation imposée, c’est un coup de massue supplémentaire pour l’anglais qu’il est, et il m’a carrément fait rire avec sa remarque et son expression!😅
Malgré ses réticences, Jamie se retrouve impliqué par l’intervention de Claire sur « l’ œuf dur » 🥚qui était devenu son œil, compatissant probablement la naïveté de John qui se sentait soulagé d’avoir à se soigner rien que avec du miel!🍯
La tête de Jamie obligé d’assister à ça par sa faute, en disait long sur un poids qu’il regrettait peut-être d’avoir à porter !!🤭
Mais comme il avait déjà dit, il savait très bien que tout acte porte ses sérieuses conséquences !😁
☆Il est vrai aussi que à la découverte de cet épisode, dans cette scène Sam semblait assez loin d’une interprétation convaincante, il m’a donné l’impression de porter des répliques dans la formalité, sans une réelle implication personnelle!!☆
Mr. Percival vient désamorcer tout ça avec des révélations qui pourraient mettre en danger William, les réunissant donc à nouveau dans le seul but commun du bien-être de ‘leur fils’.
J’ai beaucoup aimé son intervention, directe et émouvante malgré le fait que la rupture de Lord John de tout rapport avec lui ne c’était pas déroulée sans mal, l’aversion qu’il en avait cultivé étant palpable au touché affectueux et compatissant pour sa souffrance et explicite par ce noble sentiment qui était l’ amour toujours présent dans le cœur de Percy! 💗
Un personnage qui est beaucoup moins sympathique dans le livre, du moins par ma lecture, mais qui est ici très bien joué , définissant d’avantage le respect toujours vif et inébranlable que John ne porte désormais qu’ à Jamie.
Tant d’années après, les rôles se sont renversés, c’est Lord John qui est captif et enchaîné en partage d’un lien de plus avec Jamie. 🔗
La réponse de Jamie à sa remarque est remplie d’amertume et nous ramène au titre de l’épisode par sa souffrance à Ardsmuir. Mais en hommes d’honneur qu’ils sont tous deux, le respect réciproque prime si la cause en vaut la peine, comme ça a été toujours le cas depuis le début d’ailleurs !
Et notre renard en titre, a bien joué ses cartes, 300 hommes -1, lui permettront de se libérer de toute contrainte !!
Il a sombré dans l’inacceptable avec son sermon, pour pouvoir renaître de ce qu’il est et il restera toujours!
J’ai adoré l’ habile tournure qui a été donné à tout ça pour sortir d’une situation qui semblait sans issue, tout en gardant le caractère combatif de ces deux personnages.
À défaut de toute arme, le yeux et les mots ont su parler pour elle !🥰
Et notre exécutant en titre qu’est notre Ian, alter ego de Jamie pour toute intervention, quitte le manteau en tweed de son père pour reprendre les vêtements d’ éclaireur qui lui vont divinement bien et dont il portait un rappel au bras le jour du mariage.
Une guerre moins active pour lui que pour tout autre soldat, mais dont l’issue incertaine de chaque jour qui passe pèse comme une épée de Damoclès.
Cette scène près de la cheminé avec Rachel, m’a fait penser à la préparation de Jamie au combat de la saison 5(ep.7) avec cet appel aux défunts en soutient silencieux, la marque par le sang et celle de la peinture en colombe étant similitudes symboliques.
Et cela m’a semblé appuié d’avantage par les vêtements de Rachel qui ressemblaient énormément à ceux que Claire portait.🤔
Toutefois je me suis posée une question pour ce qui sera la suite de ses aventures dans la prochaine saison.
Ian ressent la présence de son père que par son insolite lui fait penser à un signe précurseur d’ une mort imminente!
La présence de Rachel le rassure.. mais ce ressenti restera-t-il juste un moment de préoccupation et de malaise en vue de la guerre imminente, alors que nous savons que dans Outlander le moindre détail porte sa raison? 🤔
À découvrir!!
Pendant ce temps William se battait au delà aussi des champs de bataille dans des combats moins actifs, mais tout autant éprouvants.
Déjà bien frustré par les derniers événements vécus, il se voit sévèrement réprimandé par une tenue plutôt délaissée.
J’ai lu qu’en effet que les anglais dirigeants tenaient à un uniforme toujours impeccable…les pauvres, dans la réalité cela doit avoir été une contrainte de plus, juste parfois pour perdre la vie !!😔
En plus de cette réprobation, William se voit comparé à un palefrenier, et ça, ça ne passe pas!🤨
L’expression de Charles cachait au mieux une férocité redoutable !😡
Le trop qui régurgite toute son aversion pour cet homme qui s’est révélé être son père et auquel il ne voulait ressembler en rien. Une humiliation cuisante pour ce jeune homme que son statu a toujours protégé et qui désormais le mettait à nu.
Cette longue page d’interaction avec Jane et sa sœur Fanny est très bien écrite et réalisée, ces deux sœurs étant deux personnages remarquables!
William se ressaisi de toutes les valeurs qu’on lui à appris et s’incline devant cet enfant épeuré mais confiant qui est venu lui demander de l’aide, la réalité de leur milieu de vie n’ entachant en rien le respect minimal qui leur était dû.
Une bien triste histoire, bouleversante, ces confidences sur le bord de la caravane étant révélatrices de la souffrance endurée par Jane qu’elle ne pouvait plus accepter !
La terrible réalité du seuil d’endurance silencieux jamais reconnu qui porte souvent à l’irréparable !!🥺
Touchante interprétation de Silvia qui dévoile une Jane surprenante qui en cache une autre par ses connaissance du latin et l’absurde d’une profession où l’argent paye tout, tout ignorant son utilité dans le quotidien de ces filles pas gâtées par le destin!
☆Mais sacrebleu, il devait faire un froid de canard ce jour là pour tourner 🥶 et cette jeune Florie avait des manches courtes jusqu’au coude!!!
Je comprends donc qu’on l’ait placé forcément près d’un feu!
En tout cas, à voir les vêtements que tout le monde portait, ou ils étaient doublés d’une couche chauffante ou quelqu’un était au-dessus d’eux avec un réchaud à infrarouges! 🤭
Répéter et repérer à longueur de journée dans un froid pareil, doit être très contraignant !!
J’ai lu dans ton article que les vêtements étaient conçus pour être très chaud, j’espère pour eux que c’était le cas!!☆
Et une fois de plus le personnage de William se révèle tourmenté dans ses émotions, désemparé par une identité qu’il n’arrivait plus à se reconnaître.
L’approche avec Jane ne peut pas se dérouler dans une spontanéité égalitaire, car si elle sait qui elle est, lui il l’ ignore!
Il en reste pour autant un jeune homme de bonne famille pour qui les valeurs apprises comptent et qui se porteront plus tard motivations pour pouvoir s’en valoir, malgré la tournure dramatique des faits.
Une assurance trop faible encore pour le rassurer, mais un pas en avant pour se retrouver!
Cette jeune actrice qui porte le nom de Florie Mye Wilkinson est stupéfiante par son interprétation!🤩
Un casting une fois de plus étourdissant de réussite, cette jeune fille étant capable d’une extraordinaire métamorphose expressive ! Ce rôle l’attendait aussi, sachant porter à ce personnage toutes les nuances de sa tristesse, de sa souffrance et d’ un combat trop lourd pour un jeune enfant. La réalité d’une maturité qui s’impose plus rapidement que le temps aurait pu le faire, par un destin bien malheureux où le moindre geste de compassion est un cadeau pour survivre.
Et ce baiser déposé dans la main de William portant toute sa gratitude, est d’une élégance de sentiment incroyable!
Quel moment poignant d’émotion et quel sillage conquérant pour cette étoile naissante destinée sans nul doute à briller d’avantage dans son avenir!!
La révélation de cette 2e partie de saison que j’attends avec impatience de voir évoluer dans la suite!!🥰
Extraordinaire interprétation !!👏
Nous quittons l’épisode sur le double jeu enfin mis à jour de Richardson.
Le simple combat ne pouvant pas se suffire à lui même, nous voilà donc embarqués dans une suite qui promets de s’ élargir bien au delà de tout champs de bataille, reconnaissant que nos chers héros portent une endurance digne des plus grands héros pour nous offrir encore et encore des nouvelles aventures !!🥰